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Il était une fois Jicqy

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Derrière Jicqy les mirettes se cache une créatrice à l’âme romantique. Olivia Phélip aime chiner les matériaux de ses créations dans les brocantes du monde entier. Avec la passion de la collectionneuse elle ramasse ça et là des bribes d’un autre temps qu’elle entasse dans son atelier comme autant de trésors. Tour à tour ils sont redécouverts pour trouver une seconde vie dans des accessoires au glamour rétro. Olivia pratique la magie du détournement pour créer un univers bien à elle. Cultivant le goût des mélanges, elle jongle avec les matières et les origines pour réconcilier l’élégance des années folles qu’elle affectionne et l’esprit bohème de sa vie vagabonde. Elle crée une marque personnelle qui allie avec talent savoir-faire et créativité.

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C’est dans le grenier de sa grand-mère Jacqueline qu’Olivia a fait ses plus belles trouvailles. Une paire d’escarpins argent, des aiguilles à coudre d’avant guerre et une collection de dentelle ancienne. Un jour Jacqueline s’en est allée, Jicqy est né. Le nom sonne comme un hommage. Jacqueline a de beaux yeux disaient les soupirants. Ils l’appelaient Jicqy les mirettes. La marque a installé son atelier dans le studio de sa bonne fée. Les chaussures y ont trouvé une place de choix, suspendues au mur comme une amulette. Quant aux dentelles elles ont inspiré la première collection.

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Jicqy, jeune marque française d’accessoires pour homme et femme, se définit comme une invitation à réinventer son style pour mieux s’approprier l’allure d’aujourd’hui. Elle invoque une approche poétique de l’accessoire qui contraste avec l’esthétique uniformisée de la mode actuelle. S’efforçant d’échapper au «fashion statement», elle conçoit l’accessoire comme une fenêtre ouverte sur un autre monde, celui du rêve ou du voyage, comme l’empreinte d’un jardin secret qui se laisse deviner. A la fois discret mais décalé, original et indiscipliné, l’accessoire Jicqy les mirettes se porte comme l’attribut d’une nonchalance chic. Il donne à la silhouette une audace nouvelle, celle de l’âme libre, de la vulnérabilité qui s’assume, de la sincérité de l’être qui ne triche pas.

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Les accessoires Jicqy les mirettes exaltent la beauté des matières. Boutons recyclés, perles de terre ou de céramique, graines d’Amazonie, bris de montres, tissus vintage de haute-couturecuirs anciens ou pans de kimonos en soie, tout est prétexte à inventer des pièces haut de gamme uniques et inventives. Les matériaux, trouvés dans des vide-greniers ou chez les antiquaires, sur les étals de marchés au bout du monde, ont chacun une histoire. Chaque pièce porte un nom au pouvoir évocateur pour mieux souligner sa singularité.

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Le noeud papillon se veut versatile. Autour du cou, piqué dans un chapeau ou accroché sur une veste, il glisse d’un champ à l’autre pour mieux se laisser approprier. Les pochettes réversibles et les cravates doublées d’un coton fleuri ou d’un vichy acidulé jouent double jeu. Bijoux de tête, colliers, bracelets et boucles d’oreille ornent cheveux, visages et poignets avec simplicité et élégance, exaltant le mystère de l’âme romantique. Les fleurs de soie, pâquerettes, violettes et boutons d’or, s’agrafent au corsage ou dans la chevelure comme un rêve de printemps.

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Face à l’ultra consommation et au conformisme qui gagne du terrain, Jicqy les mirettes met en avant les valeurs d’artisanat et d’authenticité, cherchant à renouer avec une tradition malmenée par la globalisation, celle du produit d’exception. Chaque pièce est entièrement exécutée à la main, confectionnée avec amour et précision, réalisée en série limitée dans un petit atelier parisien. La production soignée, locale, et le projet de récupération incitent à une consommation responsable.

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